Project Description

EGLANTINE

Floricultrice à Oberlarg (Haut-Rhin)

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MON HISTOIRE

85% des fleurs vendues en France sont produites à l’étranger : au Pays-Bas, au Kenya, en Equateur et d’autres pays qui nécessitent un transport en avion et avec des conditions de production en dehors des critères environnementaux et sociaux européens. Il y a une urgence climatique et sociale à relocaliser la production et la valorisation des fleurs coupées.

Forte d’une expérience de cinq ans dans le design floral événementiel, avec une double formation d’école de commerce (ESSEC) et de production horticole (ESA), j’ai créé l’exploitation agricole en novembre 2018. Dès l’installation, j’ai fait la demande d’une une certification en agriculture biologique.

Aujourd’hui, je produis des fleurs authentiques, fraîches et locales, coupées et transformées sur place, distribuées en circuit court et ultra local. 
Ce nouveau type de fleuriste est inspiré de la tendance « slow flower » largement développée en Angleterre mais peu présente en France. L’objectif du projet est de changer le mode de consommation de la fleur coupée pour faire de la provenance et la saisonnalité des critères de choix essentiels. 

Les parcelles et l’atelier de transformation se trouvent au cœur du Morimont : lieu touristique et domaine de mariage, au plus proche du client final.
L’exploitation dispose d’environ 12 hectares pour la production de fleurs coupées, mais également en polyculture avec de l’arboriculture, du maraîchage, de la prairie permanente et de la céréale.

MON PROJET

A la différence des producteurs européens conventionnels de fleurs coupées, les pratiques culturales de mon exploitation sont axées sur :

– la polyculture, avec une quarantaine de variétés de fleurs coupées produites mais également une association avec de l’arboriculture, du maraîchage et de la céréale et de la prairie permanente, en réduisant la mécanisation au maximum. Cela permet de favoriser le développement d’une faune équilibrée et de réduire l’impact sur la structure des sols et sur l’environnement.

– la culture majoritaire de plein champs pour un respect de la saisonnalité et une sélection variétale adaptée aux conditions pédo-climatiques du site de production, ce qui limite l’utilisation de fertilisants, réduit la consommation d’eau et d’énergie.

– la vision systémique du projet qui va de la production d’intrants à la vente, en passant par la production de fleurs évidemment, et également la transformation : en ayant toute la chaîne sur place, l’impact carbone lié au transport est très limité.

– des pratiques culturales inspirées de l’agriculture de conservation, la permaculture et le maraîchage sur sol vivant afin de préserver les sols dans leur structure et leur faune.

– la distribution en circuit court auprès des clients : les mariés qui célèbrent leur mariage au Morimont (au même endroit que la ferme), par des abonnements et sur le marché hebdomadaire du village voisin.

– l’intégration d’une dimension pédagogique et fédératrice par la mise en place de partenariats avec les acteurs locaux et le développement de moyens de communication pour sensibiliser le public.

Ces choix sont motivés par une conviction profonde par rapport au rôle de l’agriculture dans la gestion des ressources naturelles, sa position centrale dans l’économie d’un territoire et le rôle fédérateur et social de la cheffe d’exploitation ! Je me place en pionnière en France avec un projet durable qui rassemble et qui est voué à essaimer en touchant les clients, le réseau agricole et les partenaires touristiques autour d’un projet utile.

UTILISATION DES DONS

L’exploitation n’a pas un an et nécessite des investissements lourds comme :

– la gestion de l’eau : le site d’implantation de l’exploitation est alimenté par une source partagée avec un établissement de tourisme. En période de sécheresse, et malgré des systèmes de culture résilients avec un couvert permanent qui retient l’humidité entre autres, il est nécessaire de pouvoir assurer une irrigation via des réserves d’eau. Aujourd’hui, je souhaite creuser plusieurs bassins de retenue d’eau et structurer les parcelles pour optimiser la circulation de l’eau. Cela permettra à la fois de retenir l’eau, éviter l’érosion, et maintenir une bonne qualité de l’eau en aval de l’exploitation.
Les travaux liés à la création de quatre bassins de tailles différentes pour une capacité totale de 500 m3 d’eau représentent un coût de 50 000€ comprenant le terrassement, l’étanchéification, ainsi que l’ensemble du réseau d’irrigation.

– la maîtrise des intrants avec la production de paillage directement sur la ferme : en agriculture biologique, l’exploitation n’utilise aucun produit chimique. Pour aller plus loin et ne pas avoir à utiliser de paillage plastique et pour limiter le travail du sol (qui détruit la structure et la vie des sols), il est nécessaire d’utiliser du paillage organique. Sur l’exploitation, je souhaite cultiver une parcelle d’environ 1ha20 en miscanthus, qui permettra une quasi autonomie et fournira un paillage de bonne qualité. Le coût d’implantation s’élève à 3 300 euros par hectare soit environ 4 000 € pour l’achat des rhizomes la première année.

– un abri pour les semis d’une surface d’au minimum 50m².
Etant donné la proximité d’un patrimoine classé (ruines d’un château médiéval classé Monument Historique), la réglementation est stricte en matière de construction et il est nécessaire de prévoir un projet de serre verre dont les caractéristiques esthétiques répondent aux exigences, tout en ne sacrifiant pas les caractéristiques techniques.
Les prix du marché se situent entre 300€ et 500€ par mètre carré, ce qui fait un investissement de 15 000 à 25 000 euros.

– un vélo électrique tri-porteur pour la livraison des abonnements en circuit court et la vente sur les marchés hebdomadaires locaux : 2 000€